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Politique et démocratie à Champagne-en-Valromey, Ain

Politique et démocratie à Champagne-en-Valromey pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 136 sympathisants potentiels !

À Champagne-en-Valromey, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove

Avec un nombre estimé de 136 sympathisants à Champagne-en-Valromey, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP “Le Moove”) semble bien s’avérer pouvoir être une solution à prendre en compte quand il s’agit d’apporter réponse à la crise de la “démocratie” représentative.

136 adeptes du Moove et de la démocratie directe à Champagne-en-Valromey ?

Effectivement, c’est la conclusion à laquelle on accède par le chemin suivant :

A comme Abstention en politique

Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, comme on le prétend parfois, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu judicieux de les assembler dans un courant politique imaginaire.
Cependant, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, approximativement à 50% de l’électorat potentiel. Donc, c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Champagne-en-Valromey, cela fait 272. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Pour continuer, et en observant, cette fois, les présents (votants), il est de nos jours admis qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore parler d’un “vote” ? N’est-on pas, en l’occurrence, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Dès lors, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas saugrenu de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages produisent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Champagne-en-Valromey s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de conceptualiser l’environnement social, le représenter et – pourquoi pas ? –, le projeter dans une réalité. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
Pour ces raisons, nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Champagne-en-Valromey (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Champagne-en-Valromey, le nombre d’inscrits étant de 596, nous en déduisons que 136 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Champagne-en-Valromey, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à s’imaginer être dans un monde de politique fiction qui permettrait à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle au cours duquel chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique du Moove

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est déprimée. Tout le monde semble d’accord sur ce point.
Pourtant, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se fixe pour objectif de nous amener à pouvoir répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Politique et démocratie en France - 3

2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est le domaine des idées. Elles y poussent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment innovatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même usée jusqu’à la corde.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une tare congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes finissent aussi par périr. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va la remplacer. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on s’assure de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Ici, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république grandira sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement harmonieux des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle premier dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs doivent préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans une démocratie réelle et directe ?
La question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens prennent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mobilisés par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il encore se justifier ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en reste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Champagne-en-Valromey

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