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Politique et démocratie à Cassis, Bouches-du-Rhône

Politique et démocratie à Cassis pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 1160 sympathisants potentiels !

À Cassis, la vie politique prend un sens démocratique avec Le Moove

Avec un nombre estimé de 1160 sympathisants à Cassis, le Mouvement Démocratie Directe Participative (Le Moove) semble bien s’avérer devenir une alternative politique de premier plan quand il s’agit de répondre à la crise de la “démocratie” représentative.

1160 sympathisants du MDDP et de la démocratie citoyenne à Cassis ?

En effet, c’est la conclusion à laquelle on accède par le chemin que voici :

A comme Abstention en politique

Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les regrouper dans un parti politique de pure fiction.
Sous un autre angle, les chiffres de l’abstention ne cessent de grimper pour atteindre aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Cassis, cela fait un total de 2320. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

En deuxième lieu, et en considérant, maintenant, les présents (votants), il est aujourd’hui admis qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en réalité une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Dès lors, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas inopportun de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages produisent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Cassis s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de penser l’environnement social, le représenter et – finalement ? –, le construire. La politique est, en cela, d’abord le fruit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de retenir l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’inverse, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Cassis (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Soit environ un sur quatre. À Cassis, le nombre d’inscrits étant de 5075, nous en déduisons que 1160 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Cassis, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans une société de politique fiction donnant la possibilité à chaque participant – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle au cours duquel chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…

Les 5 dimensions du jeu politique mooviste

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est à l’agonie. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Hélas, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur sa maladie. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
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2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y éclosent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même ressassée mille fois.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contre son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on s’assure de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république se placera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle crucial dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, afin d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs précisent la nature du gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – constituer.Un gouvernement est-il incontournable dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cependant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’économie de toute forme de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il n’est pas sans intérêt de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs pour éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Cassis

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