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Politique et démocratie à Cérilly, Allier

Politique et démocratie à Cérilly pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 214 sympathisants potentiels !

À Cérilly, la vie politique prend un sens démocratique avec Le Moove

Avec le chiffre estimé de 214 sympathisants à Cérilly, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP “Le Moove”) semble bien devenir un parti politique à considérer sérieusement quand il s’agit d’apporter réponse à la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.

214 adeptes du Moove et de la démocratie citoyenne à Cérilly ?

En effet, c’est la conclusion à laquelle on aboutit par le raisonnement logique qui suit :

A comme Abstention en politique

Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les additionner dans un parti politique imaginaire.
Sous un autre angle, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à plus ou moins 50% du corps électoral potentiel. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Cérilly, cela correspond à 427. Mettons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Pour continuer, et en nous concentrant sur, maintenant, les votants, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, ici, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Dès lors, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas insensé de tenter de cerner leur nombre.
Les enquêtes produisent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Cérilly se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de conceptualiser l’environnement social, l’imaginer et – pourquoi pas ? –, le projeter dans une réalité. La politique est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour compter ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Cérilly (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Soit environ un sur quatre. À Cérilly, le nombre d’inscrits étant de 935, nous en déduisons que 214 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Cérilly, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à s’imaginer être dans un univers de politique fiction offrant la possibilité à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle dans lequel tout un chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique du Mouvement Démocratie Directe Participative

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1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est souffreteuse. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Cela dit, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état de santé. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie peut nous aider à répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
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2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est ainsi que les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même ressassée mille fois.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une maladie congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées finissent par mourir aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on s’assure de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république se déploiera sous le régime de la démocratie directe. Conséquemment, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution a un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs précisent le genre de gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – se donner.Un gouvernement est-il nécessaire dans une démocratie réelle et directe ?
La question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est important de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mobilisés par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient néanmoins se voir attribuer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Cérilly

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