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Politique et démocratie à Arreux, Ardennes

Politique et démocratie à Arreux pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 54 sympathisants potentiels !

À Arreux, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove

Avec un nombre estimé de 54 sympathisants à Arreux, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P. “Le Moove”) pourrait bien devenir un parti efficace quand il s’agit de la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.

54 sympathisants du Moove et de la démocratie citoyenne à Arreux ?

De fait, c’est l’hypothèse à laquelle on aboutit par le chemin qui suit :

A comme Abstention en politique

Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu judicieux de les assembler dans un parti politique fictif.
Cela dit, les niveaux de l’abstention ne cessent de grimper pour se situer aujourd’hui, grosso-modo à 50% du corps électoral potentiel. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Arreux, cela fait 108. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Deuxièmement, et en regardant, maintenant, les électeurs actifs, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en somme une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela dit l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Est-ce prétention de l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas absurde de tenter d’en connaître le nombre.
Les enquêtes donnent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Arreux s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de penser le monde, l’imaginer et – pourquoi pas ? –, lui donner forme. La politique est, en cela, d’abord l’action de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour compter ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Arreux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Arreux, le nombre d’inscrits étant de 235, nous en déduisons que 54 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Arreux, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à se projeter dans un univers de politique fiction donnant la possibilité à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle au cours duquel tout participant peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique du MDDP

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1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est à l’agonie. Tout le monde paraît l’admettre sans difficulté.
Hélas, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les identifier ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
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2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est le monde des idées. Elles y jaillissent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même rassise comme du vieux pain.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes finissent par mourir aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans ce jeu, nous créons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république sera placée sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement harmonieux des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle crucial dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans cette partie du jeu politique, les joueurs travaillent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – se donner.Un gouvernement est-il indispensable dans une démocratie réelle et directe ?
La question active un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns pensent que la démocratie directe, où les citoyens prennent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est utile de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas inévitablement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans cette situation politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Arreux

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