Politique et démocratie à Ambérieux-en-Dombes, Ain
Politique et démocratie à Ambérieux-en-Dombes pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 276 sympathisants potentiels !
À Ambérieux-en-Dombes, la chose politique prend un sens démocratique avec Le Moove
Avec un potentiel estimé de 276 sympathisants à Ambérieux-en-Dombes, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP – Le Moove) semble bien devenir un parti politique valable quand il s’agit de se confronter à la crise que connaît la “démocratie” représentative.
276 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie citoyenne à Ambérieux-en-Dombes ?
De facto, c’est l’hypothèse à laquelle on accède par le raisonnement logique que voici :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, comme on le prétend parfois, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un courant politique de pure fiction.
Sous un autre angle, les records de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à environ 50% des électeurs inscrits. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Ambérieux-en-Dombes, cela fait 551. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un courant politique de pure fiction.
Sous un autre angle, les records de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à environ 50% des électeurs inscrits. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Ambérieux-en-Dombes, cela fait 551. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En deuxième lieu, et en nous concentrant sur, maintenant, ceux qui votent, il est aujourd’hui convenu qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours parler de “vote” ? N’est-on pas, au contraire, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages produisent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours parler de “vote” ? N’est-on pas, au contraire, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages produisent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Ambérieux-en-Dombes est aussi nourrie d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de conceptualiser l’environnement social, le représenter et – au final ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Ambérieux-en-Dombes (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Ambérieux-en-Dombes, le nombre d’inscrits étant de 1206, nous en déduisons que 276 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Ambérieux-en-Dombes (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Ambérieux-en-Dombes, le nombre d’inscrits étant de 1206, nous en déduisons que 276 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Ambérieux-en-Dombes, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un univers de politique fiction permettant à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un univers de politique fiction permettant à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique mooviste
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est déprimée. Tout le monde paraît en convenir sans difficulté.
Hélas, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur sa maladie. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie peut nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
Hélas, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur sa maladie. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie peut nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le monde des idées. Elles y surgissent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même rebattue à l’infini.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va s’y substituer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on s’assure de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va s’y substituer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on s’assure de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, nous créons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république se déploiera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement sans accroc des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes fondamentaux de l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle crucial dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes fondamentaux de l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle crucial dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs précisent le genre de gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question soulève un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Certains sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question soulève un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Certains sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…