Politique et démocratie à Aisonville-et-Bernoville, Aisne
Politique et démocratie à Aisonville-et-Bernoville pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 42 sympathisants potentiels !
À Aisonville-et-Bernoville, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove
Avec le chiffre estimé de 42 sympathisants à Aisonville-et-Bernoville, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P. “Le Moove”) semble bien devenir un parti crédible quand il s’agit d’affronter la crise de la “démocratie” représentative.
42 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie réelle à Aisonville-et-Bernoville ?
En effet, c’est l’hypothèse à laquelle on arrive par le chemin suivant :
A comme Abstention en politique
Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, comme on le prétend parfois, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des “déserteurs” de scrutins varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les regrouper dans un parti politique imaginaire.
Pourtant, les records de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% de l’électorat potentiel. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Aisonville-et-Bernoville, cela fait un total de 84. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des “déserteurs” de scrutins varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les regrouper dans un parti politique imaginaire.
Pourtant, les records de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% de l’électorat potentiel. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Aisonville-et-Bernoville, cela fait un total de 84. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Deuxièmement, et en nous concentrant sur, maintenant, les votants, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois rendu là l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en déduit qu’il n’est pas ridicule de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages nous donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois rendu là l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en déduit qu’il n’est pas ridicule de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages nous donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Aisonville-et-Bernoville est aussi nourrie d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de conceptualiser le monde, le représenter et – finalement ? –, lui donner forme. La politique est, en cela, d’abord l’action de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
Pour ces raisons, nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc logique de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
Pour ces raisons, nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Aisonville-et-Bernoville (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Aisonville-et-Bernoville, le nombre d’inscrits étant de 185, nous en déduisons que 42 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Aisonville-et-Bernoville (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Aisonville-et-Bernoville, le nombre d’inscrits étant de 185, nous en déduisons que 42 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Aisonville-et-Bernoville, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur ce site à se projeter dans une société de politique fiction qui permettrait à chaque joueur – ici chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle dans lequel chaque joueur peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur ce site à se projeter dans une société de politique fiction qui permettrait à chaque joueur – ici chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle dans lequel chaque joueur peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique du MDDP
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est très affaiblie (euphémisme ?). Tout le monde paraît l’admettre sans difficulté.
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se fixe pour objectif de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se fixe pour objectif de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans cette partie, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république grandira sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, afin d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, afin d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs doivent préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – constituer.Un gouvernement est-il incontournable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns pensent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns pensent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins jouer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins jouer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…